C'est une question pertinente. Tu parles de maisons individuelles surtout, ou ça concerne aussi les appartements ? Et dans quelle zone géographique observes-tu ça ? Ça pourrait aider à cerner les causes.
Je pensais surtout aux maisons individuelles, mais c'est vrai que la question peut se poser aussi pour les appartements, même si l'affect est probablement différent. Pour la zone géographique, je suis en région lyonnaise, mais j'imagine que le phénomène doit être assez généralisé.
C'est intéréssant cette précision sur la région lyonnaise. Je me demande si la tension immobilière locale (prix élevés, difficulté d'accès à la propriété) n'influence pas aussi ce choix. Peut-être que certains préfèrent conserver un bien comme "planB", en attendant une conjoncture plus favorable pour vendre, ou pour y revenir eux-mêmes plus tard.
En tant que promoteur, je vois souvent ce cas de figure. Il y a clairement un calcul financier derrière : les taux d'intérêts sont hauts, donc moins d'acheteurs potentiels et des prix qui stagnent, voire baissent légèrement. Conserver le bien et le louer permet de générer des revenus en attendant des jours meilleurs pour la vente. Sans compter l'aspect "investissementlongterme", le bien prendra de la valeur avec le temps malgré tout.
Quand Lucas Rousseau parle de calcul financier, c'est un argument qui me semble très pertinent. On a tendance à l'oublier, mais l'immobilier reste un investissement, et la location peut être une façon de le rentabiliser en attendant une vente plus avantageuse.
Je suis d'accord sur le fait que l'aspect financier est important, mais je pense qu'il ne faut pas non plus négliger l'attachement à la maison elle-même. Après des années passées dans un lieu, il peut être difficile de s'en séparer complètement, même si la raison nous pousse à déménager.
MiroirNoir, tu soulèves un point essentiel. L'attachement émotionnel, c'est pas chiffrable comme un taux d'intérêt, mais ça pèse dans la décision. C'est pas juste une question de thunes, y'a aussi le vécu, les souvenirs... difficile de faire une croix dessus du jour au lendemain.
Caloris46 a raison, c'est difficile de quantifier l'aspect affectif, mais il est bien réel. Je me demande si le fait de louer permet aussi de se donner une sorte de "périoded'essai" avant de vraiment couper le cordon avec la maison. Comme une façon de se dire qu'on pourra toujours revenir si on le souhaite... même si dans les faits, c'est rarement le cas.
Ok, si je récapitule un peu, on a plusieurs pistes pour expliquer pourquoi la location d'anciennes maisons prend de l'ampleur : la tension immobilière (surtout en région lyonnaise apparemment), le calcul financier (taux d'intérêts, investissement long terme...), et l'attachement affectif au lieu 🏠. La location, une sorte de "planB" émotionnel et financier en gros. Intéressant 🤔 !
Dans cette optique de "planB", faut aussi penser à l'assurance habitation ! Parce que les contrats classiques proprio occupant, c'est pas du tout adapté si tu mets en location. Faut bien vérifier que ton assurance couvre la location, les risques locatifs (dégâts des eaux, incendie causés par le locataire, etc.) et la vacance locative (si jamais t'as pas de locataire pendant un moment). Ça évite les mauvaises surprises si y'a un pépin !
Caloris46 a 100% raison de souligner l'importance de l'assurance. Et pour compléter, je dirais même qu'il faut bien lire les petites lignes du contrat, parce que certains assureurs peuvent refuser de couvrir certains types de locations (genre les locations saisonnières type Airbnb). Donc prudence et lecture attentive avant de signer quoi que ce soit !
Commentaires (11)
C'est une question pertinente. Tu parles de maisons individuelles surtout, ou ça concerne aussi les appartements ? Et dans quelle zone géographique observes-tu ça ? Ça pourrait aider à cerner les causes.
Je pensais surtout aux maisons individuelles, mais c'est vrai que la question peut se poser aussi pour les appartements, même si l'affect est probablement différent. Pour la zone géographique, je suis en région lyonnaise, mais j'imagine que le phénomène doit être assez généralisé.
C'est intéréssant cette précision sur la région lyonnaise. Je me demande si la tension immobilière locale (prix élevés, difficulté d'accès à la propriété) n'influence pas aussi ce choix. Peut-être que certains préfèrent conserver un bien comme "planB", en attendant une conjoncture plus favorable pour vendre, ou pour y revenir eux-mêmes plus tard.
En tant que promoteur, je vois souvent ce cas de figure. Il y a clairement un calcul financier derrière : les taux d'intérêts sont hauts, donc moins d'acheteurs potentiels et des prix qui stagnent, voire baissent légèrement. Conserver le bien et le louer permet de générer des revenus en attendant des jours meilleurs pour la vente. Sans compter l'aspect "investissementlongterme", le bien prendra de la valeur avec le temps malgré tout.
Quand Lucas Rousseau parle de calcul financier, c'est un argument qui me semble très pertinent. On a tendance à l'oublier, mais l'immobilier reste un investissement, et la location peut être une façon de le rentabiliser en attendant une vente plus avantageuse.
Je suis d'accord sur le fait que l'aspect financier est important, mais je pense qu'il ne faut pas non plus négliger l'attachement à la maison elle-même. Après des années passées dans un lieu, il peut être difficile de s'en séparer complètement, même si la raison nous pousse à déménager.
MiroirNoir, tu soulèves un point essentiel. L'attachement émotionnel, c'est pas chiffrable comme un taux d'intérêt, mais ça pèse dans la décision. C'est pas juste une question de thunes, y'a aussi le vécu, les souvenirs... difficile de faire une croix dessus du jour au lendemain.
Caloris46 a raison, c'est difficile de quantifier l'aspect affectif, mais il est bien réel. Je me demande si le fait de louer permet aussi de se donner une sorte de "périoded'essai" avant de vraiment couper le cordon avec la maison. Comme une façon de se dire qu'on pourra toujours revenir si on le souhaite... même si dans les faits, c'est rarement le cas.
Ok, si je récapitule un peu, on a plusieurs pistes pour expliquer pourquoi la location d'anciennes maisons prend de l'ampleur : la tension immobilière (surtout en région lyonnaise apparemment), le calcul financier (taux d'intérêts, investissement long terme...), et l'attachement affectif au lieu 🏠. La location, une sorte de "planB" émotionnel et financier en gros. Intéressant 🤔 !
Dans cette optique de "planB", faut aussi penser à l'assurance habitation ! Parce que les contrats classiques proprio occupant, c'est pas du tout adapté si tu mets en location. Faut bien vérifier que ton assurance couvre la location, les risques locatifs (dégâts des eaux, incendie causés par le locataire, etc.) et la vacance locative (si jamais t'as pas de locataire pendant un moment). Ça évite les mauvaises surprises si y'a un pépin !
Caloris46 a 100% raison de souligner l'importance de l'assurance. Et pour compléter, je dirais même qu'il faut bien lire les petites lignes du contrat, parce que certains assureurs peuvent refuser de couvrir certains types de locations (genre les locations saisonnières type Airbnb). Donc prudence et lecture attentive avant de signer quoi que ce soit !