Murat Aydin, ton approche pragmatique a le mérite de la clarté, c'est indéniable. Mais, en tant qu'enseignante, je me sens obligée de souligner quelques points qui me semblent importants, même si tu n'as pas le temps d'observer ton jardin. On ne peut pas nier qu'il y a un impact environnemental non négligeable.
Tu dis que tu n'es pas agriculteur, donc moins de pression. Certes. Mais si chacun raisonne comme ça, on va droit dans le mur. Prenons l'exemple de l'utilisation excessive d'un fongicide comme la bouillie bordelaise. Si tu traites "et basta", sans te soucier des conséquences sur le sol, tu contribues à appauvrir la biodiversité de ton jardin, et potentiellement celle des jardins voisins. C'est un peu comme ces élèves qui rendent leur copie sans se relire, catastrophe assurée !
Et puis, il y a un aspect économique à considérer. Replantes-tu vraiment tout chaque année ? Parce que le coût des graines, des plants, du terreau, ça finit par chiffrer. Sans parler du temps passé à replanter. Alors, oui, c'est moins chronophage de traiter à la bouillie bordelaise, mais à long terme, c'est peut-être plus coûteux. Surtout si tu dois remplacer la terre de ton jardin parce qu'elle est devenue impropre à la culture. J'ai lu une étude qui estime qu'un sol contaminé au cuivre peut mettre des décennies à se régénérer, voire ne jamais revenir à son état initial. A méditer.
Enfin, il y a la question de la santé. Même si la bouillie bordelaise est autorisée en agriculture biologique, ça ne veut pas dire qu'elle est sans danger pour la santé humaine. Le cuivre peut s'accumuler dans les organismes vivants, et à long terme, ça peut poser problème. Alors, oui, les doses utilisées au jardin sont faibles, mais c'est l'accumulation qui est préoccupante. Une étude (fictive, mais pertinente pour l'exemple !) menée sur des enfants exposés à de faibles doses de cuivre a montré une légère augmentation des troubles digestifs et des allergies. Je sais bien que les faits sont têtus, mais cela ne veut pas dire qu'il faut les ignorer.
Bref, je pense qu'il est important de prendre conscience des enjeux, même si on n'est pas des professionnels. Un jardin, c'est un écosystème fragile, et il faut en prendre soin. Après, chacun fait ce qu'il veut, bien sûr. Mais comme disait ma grand-mère, "il vaut mieux prévenir que guérir". Et ça, c'est valable pour le jardin comme pour le reste. Et elle était loin d'être une sainte, alors on l'écoutait.
BioBloom42 a raison, c'est toujours bien de s'interroger. Même si Murat Aydin n'a pas encore rencontré de problèmes, ça ne veut pas dire qu'il n'en rencontrera jamais, ou que ses pratiques n'ont aucun impact. Et puis, il y a des alternatives, même pour ceux qui n'ont pas beaucoup de temps. Cette vidéo de Silence, ça pousse ! explique bien comment faire une pulvérisation à la bouillie bordelaise, mais surtout, elle rappelle les précautions à prendre pour limiter les risques pour l'environnement et la santé. C'est toujours utile de revoir les bases.
Voilà, le pré-filtre, c'est un peu le "avant d'oublier", comme quand on part en vacances et qu'on se dit "j'ai bien fermé le gaz ?". 😂 Mieux vaut une vérification de trop qu'une inondation... enfin, un arrosage qui part en cacahuète ! 😉
Merci pour ce résumé EtoileFilante. C'est toujours bien de faire le point, même si on tourne un peu en rond. 😅 Au moins, ça permet de clarifier les positions de chacun. Mais au fond, je pense qu'on est tous d'accord sur un point : il n'y a pas de solution miracle, et chaque jardin est unique. 🌱
Moi je dis, l'important c'est de pas oublier le carton avec le PQ... 😅 C'est du vécu, et c'est pas une vidéo qui va t'y préparer ! 🧻 Bon courage quand même EnigmaNoir. 💪