Que pensez-vous de la bouillie bordelaise pour protéger vos plantes au jardin ?

Posté par : EtoileFilante - le 26 Août 2025

Commentaires (13)

  • Alors, moi, j'en mets sur mes tomates, surtout quand l'été est un peu trop humide. Pour le dosage, je suis les indications sur le paquet, pas plus, faut pas abuser. C'est vrai que le cuivre, c'est pas top pour la terre à la longue, mais bon, faut bien manger. En parlant de ça, j'ai testé une nouvelle recette de sauce tomate hier, un truc de dingue avec des épices... bref. Sinon, oui, je trouve que ça aide bien contre le mildiou, mais faut pas attendre que les feuilles soient déjà toutes malades pour traiter.

  • Merci Caloris46 pour ton retour d'expérience ! C'est bon à savoir que ça aide contre le mildiou, je vais surveiller ça de près alors.

  • Super, merci pour vos conseils et partages d'expériences ! 👍🍅 Ça m'aide beaucoup dans ma réflexion. 🙏

  • Salut la compagnie des jardiniers en herbe ! La bouillie bordelaise, vaste sujet... Effectivement, c'est un peu l'Arlésienne du jardin bio, on en parle beaucoup, souvent en mal, mais elle reste incontournable pour certains. Perso, je suis partagé. D'un côté, son efficacité contre certaines maladies cryptogamiques comme le mildiou est indéniable, comme le dit Caloris46. De l'autre, l'accumulation de cuivre dans les sols, c'est un vrai problème à long terme. Faut voir que le cuivre, même si c'est un oligo-élément nécessaire aux plantes, à haute dose, ça devient toxique pour les micro-organismes du sol, les vers de terre... toute la vie du sol quoi. Et un sol mort, c'est la cata pour le jardin. Du coup, moi, je l'utilise vraiment en dernier recours, et surtout, je travaille énormément en prévention. Variétés résistantes, rotations des cultures, bonnes associations, purins (ortie, prêle...), et surtout, surtout, un sol vivant et bien drainé. Un sol équilibré, c'est la meilleure des défenses pour les plantes. Pour ceux qui veulent creuser la question de la composition et de l'impact du cuivre, il y a pas mal de ressources intéressantes sur le net, par exemple www.bouilliebordelaise.com qui donne une vue d'ensemble même si ça manque un peu de nuances sur les alternatives, disons. Pour les dosages, je suis hyper vigilant et je réduis au maximum les doses préconisées. Et l'application, c'est localisé, uniquement sur les plantes atteintes, et jamais en plein soleil ou avant une pluie. L'idée, c'est de minimiser au maximum l'impact sur l'environnement. Je pense que la clé, c'est vraiment de trouver un équilibre entre protection des cultures et respect de l'environnement. Et ça, ça passe par une observation attentive de son jardin, une bonne connaissance de ses plantes, et une bonne dose de bon sens. Sans parler d'accepter parfois de perdre quelques tomates... la perfection n'est pas de ce monde, surtout au jardin ! N'hésitez pas à partager vos techniques de prévention, ça peut servir à tout le monde !

  • C'est très pertinent ce que tu dis sur l'importance de la prévention, BioBloom42. Je suis d'accord que la bouillie bordelaise doit rester un dernier recours. On a vite fait de tomber dans la facilité et de traiter systématiquement, sans vraiment comprendre ce qui se passe dans notre sol. Ce que tu dis sur le cuivre qui devient toxique à haute dose, c'est vraiment le nœud du problème. D'ailleurs, certaines études montrent que même à des concentrations considérées comme "faibles", le cuivre peut perturber l'activité biologique des sols. C'est un peu comme ces enfants qui ne comprennent pas ce qu'ils font, et qu'il faut reprendre 100 fois, je ne dirais pas les noms. Pour la prévention, je suis aussi une adepte des purins. L'ortie, c'est un grand classique, mais j'utilise aussi beaucoup la consoude, qui est très riche en potasse. Et puis, je fais des macérations d'ail, qui ont un effet répulsif contre certains insectes et champignons. C'est pas une solution miracle, mais ça aide. Sans compter que les odeurs sont parfois repoussantes... Et pour le sol, je suis à fond pour le BRF (bois raméal fragmenté). Ça nourrit le sol en profondeur, améliore sa structure, et favorise la vie microbienne. J'ai remarqué une nette différence depuis que j'en utilise. C'est simple, mais très efficace. C'est un peu comme apprendre une poésie, c'est simple sur le papier, mais il faut le faire. En fait, je pense que le plus important, c'est d'écouter son jardin, d'observer attentivement ses plantes, et d'adapter ses pratiques en conséquence. Il n'y a pas de recette miracle, chaque jardin est unique. Et comme tu dis, il faut accepter de perdre quelques tomates. C'est pas toujours facile, mais ça fait partie du jeu. Après tout, on n'est pas des marchands de tomates, on est des jardiniers. Je me demande si je ne vais pas me lancer dans la permaculture, tiens, il faut que je regarde ça de plus près, c'est une philosophie intéressante.

  • BRF, consoude... on dirait un grimoire de sorcier ! Plus sérieusement, c'est vrai qu'il faut observer son jardin. Mais bon, parfois, on n'a pas le temps, c'est tout. Perso, je suis plus du genre à traiter et basta. Si ça marche, tant mieux, sinon... tant pis. On replante l'année prochaine. C'est pas comme si on était des agriculteurs qui doivent nourrir le monde, hein.

  • Murat Aydin, ton approche pragmatique a le mérite de la clarté, c'est indéniable. Mais, en tant qu'enseignante, je me sens obligée de souligner quelques points qui me semblent importants, même si tu n'as pas le temps d'observer ton jardin. On ne peut pas nier qu'il y a un impact environnemental non négligeable. Tu dis que tu n'es pas agriculteur, donc moins de pression. Certes. Mais si chacun raisonne comme ça, on va droit dans le mur. Prenons l'exemple de l'utilisation excessive d'un fongicide comme la bouillie bordelaise. Si tu traites "et basta", sans te soucier des conséquences sur le sol, tu contribues à appauvrir la biodiversité de ton jardin, et potentiellement celle des jardins voisins. C'est un peu comme ces élèves qui rendent leur copie sans se relire, catastrophe assurée ! Et puis, il y a un aspect économique à considérer. Replantes-tu vraiment tout chaque année ? Parce que le coût des graines, des plants, du terreau, ça finit par chiffrer. Sans parler du temps passé à replanter. Alors, oui, c'est moins chronophage de traiter à la bouillie bordelaise, mais à long terme, c'est peut-être plus coûteux. Surtout si tu dois remplacer la terre de ton jardin parce qu'elle est devenue impropre à la culture. J'ai lu une étude qui estime qu'un sol contaminé au cuivre peut mettre des décennies à se régénérer, voire ne jamais revenir à son état initial. A méditer. Enfin, il y a la question de la santé. Même si la bouillie bordelaise est autorisée en agriculture biologique, ça ne veut pas dire qu'elle est sans danger pour la santé humaine. Le cuivre peut s'accumuler dans les organismes vivants, et à long terme, ça peut poser problème. Alors, oui, les doses utilisées au jardin sont faibles, mais c'est l'accumulation qui est préoccupante. Une étude (fictive, mais pertinente pour l'exemple !) menée sur des enfants exposés à de faibles doses de cuivre a montré une légère augmentation des troubles digestifs et des allergies. Je sais bien que les faits sont têtus, mais cela ne veut pas dire qu'il faut les ignorer. Bref, je pense qu'il est important de prendre conscience des enjeux, même si on n'est pas des professionnels. Un jardin, c'est un écosystème fragile, et il faut en prendre soin. Après, chacun fait ce qu'il veut, bien sûr. Mais comme disait ma grand-mère, "il vaut mieux prévenir que guérir". Et ça, c'est valable pour le jardin comme pour le reste. Et elle était loin d'être une sainte, alors on l'écoutait.

  • IncohérenceZéro2, vous avez raison sur un point, et c'est agacant. Replenter tout chaque année, ça chiffre vite. Mais bon, je compense en achetant le moins cher possible. Des fois, ça prend, des fois, non. C'est le jeu. Et puis, honnêtement, je n'ai jamais eu de problèmes de terre "impropre à la culture". Peut-être que je suis chanceux, ou que la terre de mon jardin est plus solide que ce que vous pensez. Mais bon, si un jour ça arrive, je ferai comme tout le monde : j'irai acheter de la nouvelle terre. C'est pas la mer à boire. Faut pas se prendre la tête pour des tomates, quoi.

  • Murat Aydin, l'avantage avec la terre "en sac", c'est qu'on est sûr qu'elle est pas contaminée... au cuivre ! 😉 Plus sérieusement, même si t'as jamais eu de soucis, c'est toujours bien de se poser la question de l'impact de nos pratiques, même si on n'est "que" des jardiniers amateurs. Après, chacun son approche, c'est sûr.

  • BioBloom42 a raison, c'est toujours bien de s'interroger. Même si Murat Aydin n'a pas encore rencontré de problèmes, ça ne veut pas dire qu'il n'en rencontrera jamais, ou que ses pratiques n'ont aucun impact. Et puis, il y a des alternatives, même pour ceux qui n'ont pas beaucoup de temps. Cette vidéo de Silence, ça pousse ! explique bien comment faire une pulvérisation à la bouillie bordelaise, mais surtout, elle rappelle les précautions à prendre pour limiter les risques pour l'environnement et la santé. C'est toujours utile de revoir les bases.

  • Mouais, bon, la vidéo, pourquoi pas... Mais faut quand même se souvenir que les mecs de "Silence, ça pousse !", ils sont payés pour dire ça, hein. Ils ont des sponsors derrière. Faut pas tout prendre pour argent comptant. Moi, j'dis ça, j'dis rien. 🙄 Et puis, soyons honnêtes, la plupart des gens qui regardent ce genre de vidéos, ils ont déjà une idée derrière la tête. Ils cherchent juste à se conforter dans leurs opinions. Bref, chacun son truc, mais moi, j'reste sur ma position. Si ça devient vraiment la cata, j'utiliserai de la bouillie bordelaise, et puis c'est tout. Pas le temps de se prendre la tête. 🤷

  • Si je résume, on a commencé par s'interroger sur l'usage de la bouillie bordelaise, son efficacité et son impact environnemental. Des avis partagés sont ressortis, entre ceux qui l'utilisent en suivant les dosages, ceux qui privilégient la prévention (purins, BRF...) et ceux qui l'emploient en dernier recours sans trop se soucier des conséquences. L'accumulation du cuivre dans le sol et ses effets néfastes ont été soulignés, ainsi que l'importance d'observer son jardin et d'adapter ses pratiques. On a aussi parlé coût et santé, et même regardé une vidéo pour revoir les bases... Bref, un tour d'horizon complet, même s'il reste des désaccords.

  • Merci pour ce résumé EtoileFilante. C'est toujours bien de faire le point, même si on tourne un peu en rond. 😅 Au moins, ça permet de clarifier les positions de chacun. Mais au fond, je pense qu'on est tous d'accord sur un point : il n'y a pas de solution miracle, et chaque jardin est unique. 🌱